Auteur : Denis Roger Denocla
Avec l’aimable collaboration de Jean-Jacques Pastor, José Juan Montejo Aguilera et Gema Lozano.
Table des matières
Un dactylographe du dossier UMMO.. 1
Compléments et commentaires. 8
Cohérence de la chronologie du dactylographe. 8
Confirmation de plusieurs dactylographes. 9
Identification du professeur de médecine. 9
Introduction
En 1982, un groupe de personnes espagnoles enquêtent sur le dossier UMMO. Elles pensent qu’en découvrant le dactylographe qui envoie les mystérieuses lettres, elles démontreront que ces lettres sont une supercherie.
Loin s’en faut, et bien au contraire. En identifiant l’un des dactylographes, elles vont nous confirmer les informations contenues dans le dossier UMMO…
Le contexte
Nos amis visiteurs affirment avoir que les phalanges de leurs doigts sont photosensibles. Ceci les rendrait très sensibles aux chocs. Par le fait, lorsqu’ils commencent leur expérience de diffusion de documents dactylographiés en Espagne dans le milieu des années 60, les machines à écrire nécessitent une indéniable force de frappe avec les doigts.
En conséquence, nos visiteurs affirment qu’ils ne peuvent pas les utiliser et qu’ils recoururent aux services de dactylographes (le terme exact est mécanographes, car il n’y avait pas de notation dactylo).
Nos visiteurs affirment utiliser les services de plusieurs personnes et alternent les modèles de machines à écrire. Ce point a pu être constaté à plusieurs reprises.
https://www.ummo-sciences.org/fr/D99.htm
La faible activité neuro-afférente de vos neurones sensoriels épidermiques des mains nous surprit, en particulier dans les UNIOBIGAA (bouts des doigts) et dans les paumes des mains et poignets. Nous avons classifié jusqu’à 37 récepteurs cutanés, l’un d’eux étant sensible à des fréquences mécaniques jusque 26 600 cycles/sec, d’autres situés dans les couches les plus externes de l’épiderme sont sensibles à des radiations électromagnétiques correspondant aux bandes 6,23 à 9,8 .104 c/s lumineuses et ultraviolettes de 4,2 à 4,8 .1014. La sensibilité thermique est aussi plus active. Si nous ne pouvons pas distinguer avec les poignets des images nettes, par contre nous pouvons détecter des surfaces lumineuses (voir note 31). Les bouts des doigts sont particulièrement aptes pour l’intégration de schémas vibro-mécaniques car ils sont spécialement sensibles à ces fréquences.
Note 31 : Avec notre poignet nous pouvons percevoir de vagues surfaces colorées, verdâtre, violettes, pourpre, pourvu que l’intensité lumineuse n’atteigne pas un certain seuil de blocage ou inhibition, dans ce cas, seuls les yeux continuent à être sensibles à la stimulation lumineuse. Nous pouvons ainsi nous orienter dans la semi-obscurité même avec les yeux fermés. La perception est monochrome quelle que soit la longueur d’onde.
Les paumes des mains sont aussi photosensibles mais à un degré moindre que les poignets. Ceci nous empêche d’effectuer avec les doigts certains travaux que vous pouvez réaliser. De fortes percussions dans les bouts des doigts et dans les poignets peuvent provoquer des lésions graves de nos organes sensoriels. Appuyer sur des boutons très durs, exercer des fonctions de préhension à grande pression, taper à la machine sont des exercices où vous êtes avantagés par rapport à nous. Personnellement je peux témoigner des véritables frayeurs que j’ai dû subir quand je suis arrivé sur Terre, dans des opérations aussi inoffensives pour vous comme appuyer sur certains boutons pour actionner des ascenseurs et des interrupteurs électriques. Quand aucun Terrien ne me voit, j’utilise encore les articulations des doigts pour ces actions.
L’enquête U3





Compléments et commentaires
Notons que les pages 97 à 100 mentionnées dans le rapport U3, doivent correspondre au livre
« El misterio de Ummo », publié par Antonio Ribera aux éditions Plaza & Janés, en 1979.
Bien que nous ne disposions pas des détails qui ont conduit aux résultats présentés, le groupe U3 nous semble avoir pris les choses au sérieux. Par le fait, nous allons vérifier la cohérence et les corrélations entre les résultats du groupe U3 et les autres éléments à notre disposition.
Cohérence de la chronologie du dactylographe.
https://www.ummo-sciences.org/fr/data-E/E4.htm
Le groupe U3 identifie et localise le mécanographe en identifiant l’annonce que celui-ci avait passé dans le journal ABC entre 1960 et le 01/07/1967, mais ne connaissons pas la date exacte de l’annonce.
Il s’agit de M. Fernandez, locataire au 33 rue Viriato à Madrid.
19/06/1967
« mon épouse et moi, en plein déménagement ces jours-ci, puisque nous avons acheté un appartement. »
Pour le moins, nous pouvons affirmer que l’annonce du mécanographe est passée dans ABC avant le 01/07/1967. Ceci est compatible et cohérent avec le déménagement du 19/06/1967, sinon M. Fernandez n’aurait pas donné cette adresse-là dans ABC.
Autre élément favorable à la cohérence, nos amis d’UMMO ont toujours été très généreux avec leurs partenaires. Ceci pourrait expliquer, au moins partiellement, que le jeune couple puisse s’acheter un appartement.
Enfin, tous les éléments convergent de façon cohérente pour estimer que M. Fernandez est jeune, soit une plage entre 20 -25 ans.
Cohérence géographique.
Le dactylographe vivait dans le même quartier où résidaient aussi MM. Enrique Villagrasa et Fernando Sesma qui reçurent des lettres des visiteurs de UMMO. Un nombre important d’autres destinataires résidaient aussi dans Madrid.
Fernando Sesma habitait dans la rue Fernando el Católico (avant 1966, il avait publié des livres, des pamphlets et des articles journalistiques) et le second Enrique Villagrasa dans la Calle Donoso Cortés, deux rues parallèles perpendiculaires à la Calle Bravo Murillo, situées à l’ouest de cette dernière. Entre cette rue et le quartier Argüelles jusqu’à la rue Princesa.
Confirmation de plusieurs dactylographes
https://www.ummo-sciences.org/fr/data-E/E1.htm
(A priori M. Fernandez et son épouse)…
de plus je connais une autre personne qui comme moi écrit leurs lettres, un jeune dactylographe
… auxiliaire administratif…
Et aussi et autre mécanographe :
« que je n’ai pas moi-même dactylographiés car, dernièrement, un homme de plus les aidait à écrire ces choses à la machine »
https://www.ummo-sciences.org/fr/data-E/E6.htm
Il y a donc au minimum 3 mécanographes :
- M1 : « perito mercantil », le commercial, M. Fernandez et son épouse
- M2 : Le jeune auxiliaire administratif
- M3 : un homme de plus
« … ils ont été vus par mon concierge, auprès duquel ma femme a dû chercher une explication pour justifier leur venue chez moi. »
(On notera une erreur de traduction dans ce rapport en français, qui parle de « portail », mais il s’agit bien de « concierge ».)
Bien que réservé sur le sujet, José Juan Montejo Aguilera fit une petite enquête, et vérifia qu’il y avait bien une concierge à cette adresse, prénommée Petra. Ceci est élément complémentaire pour la vérification de la cohérence des faits.
Autrement dit, au domicile de M1 lorsqu’il a écrit cette lettre à Sesma, et en tout cas avant le déménagement mentionné dans sa lettre de 1982.
Ce déménagement est cité dans sa lettre du 19/06/1967. Cela signifie que, si l’identification avec Viriato-33 était correcte, il devait s’agir d’une adresse avec une loge de concierge au moins en 1966/67.
Identification du professeur de médecine
M1 a écrit à « un professeur de médecine »
https://www.ummo-sciences.org/fr/data-E/E9.htm
« Docteur en Médecine et pour le moment, titulaire d’une Chaire à la faculté de Madrid. »
Témoignage de Gema Lozano :
« J’ai eu l’honneur d’être l’élève du professeur Antonio Gallego Fernández, professeur de physiologie spéciale, en 1973, pendant mes études à la faculté de médecine de l’université Complutense de Madrid. À cette époque, je connaissais déjà l’affaire Ummo, car en 1969, j’avais commencé à assister aux réunions de La Ballena Alegre jusqu’à ce que M. Sesma décide de les fermer. Malheureusement, lorsque j’étais son étudiante, j’ignorais l’existence de cette lettre et le fait qu’il ait pu avoir cette relation avec Ummo, et ce n’est que des années plus tard que je l’ai appris.
On a dit que la personne pourrait également être le professeur Jorge Tamarit Torres, dont j’étais aussi l’étudiante. Il était professeur de physiologie générale et de biochimie et, à l’époque, recteur de la faculté de médecine. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’auteur de cette lettre était le professeur Gallego, non seulement en raison de la manière dont il s’est exprimé dans cette lettre, mais aussi parce qu’il était un véritable érudit dans la spécialité de la neurophysiologie, disciple de Rafael Lorente de No, lui-même disciple de Santiago Ramón y Cajal.
Quant au professeur Tamarit était un expert principalement en endocrinologie et en biochimie (il était également diplômé en sciences physiques), mais pas tellement en neurophysiologie.
Par conséquent, et d’après le contenu de la lettre, de ce dont il a parlé avec les supposés Ummites, il y a 99 % de chances, à mon avis, qu’il s’agisse du professeur Gallego ; de plus, pour autant que je sache, à cette époque, il était peut-être le plus grand expert en neurophysiologie d’Espagne. En outre, compte tenu du caractère de ces deux personnes (dans mes souvenirs), je pense que le professeur Tamarit n’aurait jamais écrit cette lettre ; en outre, je pense qu’il n’aurait même pas été disposé à avoir plusieurs conversations téléphoniques avec eux. »
Gema Lozano contacta par téléphone le professeur Antonio Gallego Fernández qui répondit avec des informations qui étaient inconnues du mécanographe, M. Fernandez, et seulement mentionnées dans la lettre E9.


En conclusion
le mécanographe
Les éléments réunis nous permettent d’établir avec une probabilité élevée, que plusieurs mécanographes opéraient pour le compte des visiteurs de UMMO, et que l’un d’entre eux fût M. Fernandez, locataire au 33 rue Viriato à Madrid.
Si monsieur Fernandez avait une vingtaine d’années à l’époque, en 2025, il aurait environ 80-85 ans.
le professeur
Les éléments réunis nous permettent d’établir avec une probabilité élevée que le professeur Antonio Gallego Fernández, était bien en relation avec le mécanographe M. Fernandez.